750 grammes
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Une cuisine dans mon labo

J'ai une collection

Collection? Ah bon, j'ai une collection de cafetières, moi? Mais non, des cafetières, j'en ai juste plusieurs. Peut-être même que j'en ai beaucoup.

Chez moi, de cafetière, y'en avait qu'une, une cafetière électrique familiale, programmable pour que le café soit prêt dès qu'on se lève. Le système classique, à filtre, on met le café dans le filtre, l'eau est chauffée par une résistance électrique puis versée goutte à goutte sur le café moulu, et le café à boire coule en dessous. Pas de questions à se poser, simplicité, rapidité, efficacité.

Et j'arrive à Grenoble. Dans toutes les cuisines, un ustensile inconnu dans ma région: la cafetière italienne.

Petit descriptif technique:

  • un réceptacle pour l'eau, un entonnoir, un filtre en métal pour supporter la mouture, un filtre au dessus de la mouture (aïe, ma mère, la fois où j'ai oublié de placer celui-là...), un tuyau, un réceptacle pour la boisson, un couvercle;

  • l'eau qui bout monte toute seule comme une grande dans le tuyau pour arroser le café...

  • le café gicle dans le réceptacle AU-DESSUS de la mouture, défiant ainsi la gravité.

La boisson obtenue est serrée, corsée, différente oh combien de ce dont j'avais l'habitude.

Ah ouaaaaaaaaaais: cafetière différente égal goût différent!

Là commence la chasse. De façon un peu empirique d'abord, de brocante en vide-grenier, en ouvrant un oeil de plus en plus averti. Petit à petit, quelques règles se sont dessinées d'elles-mêmes

  1. l'état de l'objet doit permettre sinon une utilisation régulière, du moins un testing gustatif;
  2. jamais rien d'électrique (encombrant, bon état impossible à vérifier en occasion, trop banal);
  3. une cafetière par type de technique de préparation de café.
J'ai une collection

Après la cafetière italienne, c'est la cafetière napolitaine qui m'a fait de l'oeil: trop rigolo, le bec verseur incliné vers le bas quand on fait bouillir l'eau.

Puis, ou en même temps, l'ibrik pour faire le café turc, par décoction: café bouillu, café pas du tout foutu.

Puis le café par infusion, avec la cafetière à piston: durée de vie nulle car en forçant sur le-dit piston, ben, ça a dérapé et ça a cassé...

Et la Bialetti au décor de vache pour faire le cappuccino. Coup de coeur pour le système à double pression pour faire monter le café et mousser le lait.

Et puis, et puis, ce qui devait arriver arriva: en partant de l'objet, certaines se sont discrètement imposées sans vraiment respecter les deux premières règles.

Vu son grand âge, j'ai pardonné à la cafetière Napoléonienne de ne pas pouvoir être testée. Les cafetières italiennes utilisent toutes le principe de la « dépression » mais elles sont toutes différentes, le café n'a jamais le même goût...et la cafetière « indienne », à dépression elle aussi, était bien trop belle pour que je puisse partir sans elle.

Avec le goût, vient l'équipement. Deux moulins à café (manuels bien sûr) sont venus tenir compagnie à ces dames. Un bon café, c'est d'abord un café frais moulu. Quelques tasses: en céramique, en verre, en métal, une autre isotherme.

Bon, alors, oui, ça se pourrait bien que j'ai une collection de cafetières!

Rendez-vous à partir du 14 septembre 2013 au Parc Paul Mistral à Grenoble dans le cadre des journées européennes du Patrimoine

J'ai une collection
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C
hugh,<br /> j'lai vue, elle n'était pas encore rangée ce matin... mais presque. magnifique la bialetti vache à capuccino! mais ce n'est peut-être pas celle qui a le plus de cachet.
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